L’histoire d’un prêtre – Père Martin Orlando

Pour la première fois, quand j’ai entendu parler de la Divine Miséricorde et du chapelet à la Divine Miséricorde, j’étais un peu confus et je me disais : pourquoi encore une prière de plus et quel avantage pourrait-elle apporter  ? Je n’étais pas conscient que Jésus avait un projet de me le révéler doucement, mais surement. Dèsmon affectation à Kuala Lumpur en Malaisie afin de travailler un an dans la pastorale  (conformément au programme de la formation au séminaire), on m’a demandé d’aider lors d’une cérémonie de la consécration d’une église. C’était la première église en Malaisie qui devait être consacrée  à la Divine Miséricorde. Je dois avouer que je me suis senti attiré  par le chapelet à la Divine Miséricorde et, pour la première fois, j’ai entendu parler de sainte Faustine.

Plus tard, étant à la dernière étape de la formation au séminaire, j’étais affecté à l’église de la Divine Miséricorde à Singapour. C’était une église toute neuve, ouverte environ deux mois avant mon arrivée. Là-bas, j’ai eu l’occasion de m’approcher  des reliques de sainte Faustine, du chapelet à la Divine Miséricorde, de la personne de sainte Faustine et d’autres formes de ce culte. C’est là, dans cette paroisse, que j’avais reçu le chapelet avec une relique de troisième classe de sainte Faustine. 

Après l’ordination, j’ai été envoyé à l’église de Sainte Anne, à Bukit Mertajam, mais ce n’était que pour peu de temps, car Dieu a eu un autre dessein. Peu de temps après, j’ai été envoyé à la Cathédrale Saint-Esprit à Penang, dont dépendait l’église de la Divine Miséricorde. 

Après environ 6 mois, mon curé a pris un congé pour des études et je devais alors m’occuper de deux églises. C’est alors que mon amour pour la Divine Miséricorde s’est approfondi. J’ai commencé à chercher divers modes pour promouvoir cette dévotion et cette église comme centre de pèlerinage. 

J’ai proposé à l’évêque de nommer l’église de la Divine Miséricorde – paroisse, à cause de sa grandeur, etc. L’évêque m’a demandé de voir le procès canonique s’y rapportant. Peu de temps après, il était d’accord pour nommer cette filiale la paroisse. J’étais tellement heureux, car enfin les fidèles pouvaient considérer  cette église comme leur maison, leur paroisse…

J’ai été nommé par l’évêque le premier curé de l’église à Penang. J’ai accepté cette nomination avec humilité, bien que j’aie su qu’il y avait beaucoup de choses à faire. Il fallait tout organiser à partir de rien –  l’administration, la formation pastorale, l’apostolat et bien d’autres affaires. J’y suis arrivé le 1er septembre 2013. J’ai commencé à remplir mes devoirs….. en tant que premier curé de la paroisse depuis le 29 septembre 2013.  Quand j’y suis arrivé à cette église, j’ai senti fort que quelque chose me manquait. Ou plutôt quelqu’un. Oui, Jésus était présent, mais il fallait quelqu’un qui soit plus près de nous… Alors j’ai réalisé que c’était sainte Faustine qui voulait avoir sa maison là-bas. J’ai tâché de chercher ses reliques, je voulais me renseigner sur la façon d’en faire la demande. Je me suis adressé au curé de la paroisse de la Divine Miséricorde à Shah Alam en lui demandant si je pouvais emprunter les reliques de sainte Faustine afin de la commémorer dans notre paroisse à Penang le 5 octobre. Il était d’accord tout de suite et avec deux autres paroissiens nous sommes allés les chercher. Le voyage fut fatigant, mais cela valait la peine. Le 5 octobre nous avons commémoré sainte Faustine et tous les paroissiens ont pu vénérer ses reliques. Sur les visages de tout le monde sont apparus des sourires et des manifestations de joie. Ce fut un moment inoubliable…

Peu de temps après, nous avons reçu des reliques de sainte Faustine pour notre paroisse et en même temps on nous a offert des reliques de saint Jean-Paul II :  les deux informations nous sont parvenues dans un délai d’une semaine. Je suis arrivé  avec 20 paroissiens à Cracovie-Łagiewniki afin de prendre des reliques de sainte Faustine. C’est un lieu très beau, de même nous y avions vécu  une très belle rencontre. Nous avons célébré la sainte Messe et avons vénéré les reliques de sainte Faustine dans cette belle chapelle. 

Nous vivons vraiment sous la bénédiction de ces deux saints, à l’ombre de nos expériences et en voyant les guérisons et les miracles qui s’opèrent chez les fidèles qui visitent notre église. Nous rendons grâce à Dieu, car notre paroisse a eu le privilège d’avoir la Porte de la Miséricorde en 2016. 

L’année passée nous a apporté une autre bonne nouvelle : la promesse d’obtenir bientôt des reliques du bienheureux père M. Sopocko. En cette année durant la Fête de la Miséricorde, nous avons mis toutes ces reliques aux pieds de Jésus et avons célébré la Fête, avec ces paroles « Envoyé avec joie afin de guérir ». 

La présence de sainte Faustine est vraiment extraordinaire, elle a apporté une grâce d’une grande paix et de la prière. Elle est un guide extraordinaire qui nous apprend comment prier et nous confier à la Miséricorde de Dieu. Beaucoup de gens se sont rapprochés d’elle et de Jésus, à travers son exemple de vie. 

Chaque jour je  publie des extraits  du « Petit Journal » sur le tchat de notre groupe paroissial afin que les gens puissent réfléchir et changer de vie. Il y a dans le  « Petit Journal » d’innombrables bénédictions de Dieu. Il répond à nos prières à travers le « Petit Journal ». Je ne peux que remercier Dieu, car Il s’est servi de moi afin d’attirer des gens vers elle et vers une vie plus approfondie avec Jésus. 

Père Martin Orlando
Le prêtre de la Paroisse
Église de la Miséricorde Divine,
Penang, Malaisie