La spiritualité de Sœur Faustine est très saine, car d’une part elle nous préserve de la fausse dévotion (qui limite la vie chrétienne à la seule prière), puisqu’elle nous impose l’accomplissement des actes de miséricorde, et d’autre part, elle nous préserve de l’horizontalisme pratique (qui voudrait réduire la vraie religion aux seules œuvres de charité), puisqu’elle exige un contact vivant avec Dieu. Ainsi peut-on acquérir dans l’école de Sœur Faustine un savoir solide, en cette matière la plus difficile qu’est l’art de vivre dans l’esprit de la confiance d’enfant envers Dieu et de la miséricorde à l’égard du prochain. Cette spiritualité est fondée sur la connaissance et la contemplation dans la vie quotidienne du mystère de la miséricorde divine. Elle a pour nourriture et force l’amour de l’Eucharistie, pour garantie, la soumission à l’Église, pour rempart et modèle, la dévotion à Notre-Dame de la Miséricorde.